
Les auteurs du rapport de l'organisation « Mémorial » se réfèrent aux médecins azerbaïdjanais qui ont dénoncé des actes de violence et de profanation sur les corps des morts. Et, comme « preuve », ils ont présenté les photos du corps d'une femme nue aux jambes ligotées. « Mémorial » n'a pas mis en doute les affirmations des azerbaidjanais, en supposant qu'il était impossible de mentir si monstrueusement. Aussi a-t-elle mentionné ce fait dans ses rapports.
Il est évident que, sur la photo, le ligotage des jambes a eu lieu après la mort ; ce sont les jambes du corps mort qui ont été ligotées, car si le ligotage avait eu lieu du vivant de cette femme, il y aurait sur ses jambes un sillon caractéristique des liens serrés, ce qui n'est pas le cas. La question: « Pourquoi les Arméniens auraient-ils ligoté les jambes du cadavre? », est une question rhétorique...
Revenons maintenant à la chronique:
1) la robe bariolée;
2) les leggins bleues;
3) sur les deux premières photos, les leggins arrivent jusqu'au milieu de la cheville, sur la troisième, elles atteignent presque le genou;
4) le sweater à rayures;
5) les jambes ne sont pas ligotées.
Sur les séquences de la chronique, émanant du site de l'Ambassade d'Azerbaïdjan au Kuweit, on voit clairement que non seulement les jambes du cadavre ne sont pas ligotées, mais aussi qu’elles portent des bas épais arrivant jusqu'aux genoux, tandis que sur la photo avec des jambes ligotées, il n'y a pas de bas et les leggins arrivent jusqu'au milieu de la cheville. En plus, on voit clairement, sur la troisième photo, que les bas sont mis par-dessus les leggins.
La conclusion s'impose d’elle-même à l'esprit: les jambes de la victime ont été ligotées par les Azerbaïdjanais eux-mêmes, pour présenter au monde entier des preuves de « violation de corps morts ».