En 2007, sous l’égide de l'«association locale de compatriotes» de Leila Aliéva, fille du Président actuel et petite-fille du feu Président azerbaïdjanais, a été organisée une exposition consacrée au 15e anniversaire de la tragédie près d’Aghdam.
On peut puiser quelques détails très importants dans le reportage sur le site Azeri.ru, décrivant de manière pittoresque l’ampleur de cette manifestation:
- que le Gouvernement azerbaïdjanais « fait, depuis plusieurs années, de grands efforts pour informer la communauté mondiale du génocide des Azerbaïdjanais à Khodjali» ;
- que ces manifestations portent un caractère déclaratif, car ils (les Azerbaïdjanais) « sont enclins à se limiter, dans leur tâche, à la célébration des grandes dates et anniversaires » ;
- que parmi les Azerbaïdjanais il y en a qui ne sont pas sûrs de ce qu’un génocide a été perpétré: c’est une raison pour montrer un film qui « devait convaincre leurs compatriotes que le génocide a bien eu lieu »;
- que les méthodes pour exercer une influence sur « les siens» et sur « les étrangers » se distinguent l’une de l’autre. Ce qui veut dire que, si, pour les siens, il suffit de montrer deux ou trois cadavres et d’images horribles, même « peu fondés », pour les « étrangers » il faut des arguments plus solides.
Une citation : « Pour un étranger, un tel film pourrait paraître prétentieux, mal probant, mais ce jour-là, il n’y avait que des siens dans la salle » ;
A juger par les échos du site susmentionné, cette manifestation avait presque échoué, mais ce n’est pas l’objectif de notre étude. Passons à l’exposition elle-même présentée au début de la manifestation.
Comme il n’y a pratiquement pas de photos en gros plan et de « témoignages » des victimes elles-mêmes, nous ne pouvons pas juger de l’exposition tout entière. Notons seulement que l'unique photo présentée en gros plan sur le site et témoignant de la manifestation consacrée spécialement à la tragédie de Khodjali, est fictive.
C’est la photo d’un soldat azerbaïdjanais blessé en 1993.
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